Sold Out
Soldout est une bonne introduction à Ghinzu : très électro, ils ont chauffé la salle juste comme il fallait. Charlotte Maison était aux machines et au micro, David Baboulis était amarré à son ordi. Au début tous les deux très statiques, Charlotte s’est peu à peu détendue et s’est mise à se déhancher sur la musique. Les chansons alternaient entre conceptuel et dancefloor, parfois à la limite de la musique de jeu vidéo. Ils ont culminé avec leur titre phare “I don’t want to have Sex with You”.
Ghinzu
Ils sont arrivés en courant sur scène et se sont installés : John Stargasm, le chanteur, s’est assis au synthétiseur, lunettes de soleil calées sur le nez. Un début de concert prometteur, ils décollent dès la première chanson : l’intro calme de “Mother Allegra” s’est transformée en “Mirror Mirror” pour enchaîner avec “Dream Makers”. Jean Montevideo gratte déjà sur sa guitare comme un furieux avant un decrescendo pour finir sur une outro très calme.
Les lumières virent au rouge et tournent comme aux alentours d’Alcatraz : Ghinzu part dans “Cold Love”. John danse pendant le break de batterie de Tony ‘BabyFace’ Poltergeist et le public reprend « All is in your eyes » en chœur. Puis John se pend au micro sur “Take it Easy”, pendant que Jean Montevideo, le deuxième guitariste esquisse quelques pas de danse. Greg Rémy part en slap sur sa basse pendant que John tape un rap sur “Dragon”, avant de danser en mode pantin désarticulé. L’ambiance tourne intimiste avec “The Dragster Wave” qui finit par exploser dans une effusion déroutante mais bienheureuse ; les arpèges de “21st Century Crooner” finissent de nous achever. Quand le public est enfin à point, John nous achève avec le single de Blow, le fameux “Do You Read Me” pour laquelle il se drape de son emblème belge. Alors que les slams sont déjà lancé dans la foule, John balance son micro et fait chanter la salle.
Ghinzu – The Dragster Wave
Après autant d’émotions, ils se permettent une reprise « pour les vieux » : “Twist and Shout (Shake it up baby)” des Isley Brothers. Ghinzu a évolué pour atterrir entre Radiohead et Muse, mais John est clairement plus un showman que Thom Yorke, et moins mégalo que Matthew Bellamy. Sur “The End of the World”, John tombe la veste et se lance pour un slam directement dans la fosse. Ils enchaînent avec “This War is Silent” ; Mika ‘Nagazaki’ Hasson, le bassiste, reste stoïque, fidèle à lui-même pendant toute la durée du concert. Ils finissent le set sur “Kill the Surfers” pour laquelle John monte sur la batterie, puis sur le synthé pour un Jump digne de ce nom.
Ils sont réclamés par la foule qui trépigne littéralement. Le rappel s’avère des plus Rock’n’Roll. Ils démarrent sur “This Light”, sur laquelle Greg Rémy chante à se briser la voix – mais le son est coupé : de rage il jette sa guitare pour traverser la scène attraper un autre micro, mais la chanson touche à sa fin. Puis sur “Mine”, Ghinzu se lâche en un son beaucoup plus hard: Tony part dans un break de batterie de furieux, John monte sur son synthé pour jouer un solo de guitare tandis que Greg balance une fois de plus sa guitare. La salle les rappelle à nouveau. Le deuxième rappel sera plus calme avec “High Voltage Queen” pour finir sur “Blow”.
Un concert très rock dans tous les sens du terme, très fort en émotion, impossible à catégoriser, et qui restera dans les mémoires.
Chouette article ! Comme je l’ai déjà dit en commentaire sur mon article, j’apprécie de lire l’avis de quelqu’un qui a vécu le concert comme il se devait !
Ces mecs sont clairement doués, pour différents styles de rock et c’est pas donné à tout le monde de nos jours…
Super photos au passage !!!
Pour être honnête, j’étais restée sur le Ghinzu de 2005, et j’avais pas écouté Mirror Mirror de manière approfondie. En plus j’étais malade… Donc pas au top de ma forme non plus! Néanmoins j’ai été attirée jusqu’au milieu de la fosse par le charisme de John et j’ai eu les larmes aux yeux… un grand concert pour moi!!
Pour les photos, c’est Benjamin qu’il faut féliciter!
Fan de Ghinzu depuis un cd de blow first edition gagné à la radio, j’étais allé à leur concert en…2005 à l’Olympia, mon premier concert, où déjà j’ai passé un moment inoubliable.
4 ans plus tard je les vois au Zenith, j’étais le fou furieux sur la gauche de la fosse à 5 m de la scène, d’ailleurs je m’excuse pour les dames à qui j’ai un petit peu chatouillé les petons au début, et j’ai encore une fois adoré. Mention spéciale pour le ending sur Blow, un bon Do You Read Me (qui n’est certes pas un single que je préfère sur l’album mais qui donne tellement en concert, inqualifiable !), Cold Love réellement puissant (au sens propre), Twist & Shout :). Dragon a fait plaisir, même si une version live d’un autre titre D’electronic Jaccuzzi aurait été tellement plaisant (Dracula Cowboy, mais là je parle pour moi). A un moment j’ai perdu le fil, Mais qu’est ce que c’est? AH AH?!!!
Je pense que placer Mother Allegra en opening était la meilleure chose à faire, Mine et This light sont très très bien passé, l’enchaînement des titres The dragster wave et 21st century crooners était pour moi, fan de blow, magique (d’ailleurs the dragster wave à l’Olympia en 2005, tout simplement mon meilleur moment de concert), petit bémol pour le mélange des couplets sur This War is silent :d pour quelqu’un qui chantait comme moi, j’me suis senti perdu !
I loved this concert, I adore Ghinzu !
Emerveillé encore une fois, je ne les louperai pas pour leur prochain retour à Paris !
Je chipote, mais il y a des petites erreurs quant à la setlist :
C’est « Chocolate Tube » (avec le fameux refrain « Ah qu’est-ce que c’est, ahah ? C’est toi ou c’est du chocolat ? ») qui a suivi « The End of the World », et « This War is Silent » a été joué entre « This Light » et « Mine ».