SK* a pu les rencontrer quelques heures avant leur prestation pour qu’ils nous dévoilent un peu plus le Mystère en évoquant la tournée à venir.
La Femme
Aujourd’hui, à Rock en Seine, vous comptez surfer sur le public ?
Discographie
La FemmeNon, pas ce soir, on l’a fait il y a 3 ans, on voulait le refaire mais bon comme on l’a déjà fait cela sert plus à grand chose, il y a plus de surprise.
Et à quelques jours de la sortie de l’album, vous vous sentez comment ?
Ben on est content, malgré quelques détails qui nous froissent un peu : là on vient de les recevoir et il y a des fautes dans le livret, dans la mise en page, il manque des visuels qu’on voulait mettre…
Ils vont être collector alors !
Oui c’est vrai ahah, achetez-les tous vite alors, il y a même peut-être des tickets d’or dans certains !
Et cet album, on l’attendait un peu avant, qu’est-ce qui s’est passé ?
Ben en fait on s’est dit qu’il n’était pas encore bien prêt au moment où on devait le sortir, qu’il méritait de rester encore un peu dans la couveuse, et on a préféré tout décaler de 6 mois pour être bien sûr qu’il nous plaise ! C’est délicat quand tu finis et que c’est gravé tu ne peux plus revenir en arrière, et même encore aujourd’hui, on a toujours des petits trucs à redire sur l’album, mais c’est trop tard quoi. Enfin bon, là en tout cas on est déjà allés très très loin, donc c’est cool.
Et dans ces cas là, est-ce qu’il est possible d’éventuellement revenir sur certains mots dans un texte une fois que vous passez au live par exemple ?
Ouais, carrément ! Ben par exemple, parfois on a des chansons, on sent qu’elles sont vraiment supers, mais avec le premier jet de la démo, on peut rater des morceaux sur un CD. Pour moi, le live c’est une seconde chance, je me suis aperçu qu’il y avait des artistes pour qui certaines chansons étaient plus connues dans leur version live, comme par exemple No woman no cry de Bob Marley, ou encore La bombe humaine de Téléphone. Il y a déjà certaines structures ou arrangements qu’on a modifiés sur des chansons pour qu’elles soient vraiment comme on voulait en live, donc là on se laisse encore le choix de changer.
Et puis d’ici un an quand on les maitrisera vraiment bien on essaiera de faire un album live.
Et ré-arranger vos anciens morceaux justement, c’est une façon de ne pas se lasser, de les jouer en continue et de façon dynamique ?
Oui, exactement. Parce que sinon, refaire tout le temps les mêmes morceaux de manière mécanique, cela nous rend un peu triste, on a l’impression d’agir comme des robots et qu’il n y a plus de spontanéité. Pour nous c’est un bol d’air frais, cela nous permet de nous renouveler sur scène.
Et à l’inverse, est-ce qu’il y a des chansons que vous jouez d’abord en live pour les enregistrer ensuite en studio ?
Non, mais on aimerait faire ça plus tard pour faire des albums live comme je disais. Sur un modèle classic rock, où on enregistrerait basse-batterie en même temps, avec peu de click. Mais bon pour ça il faut beaucoup beaucoup répéter, et on n’est pas encore assez carré.
Belle perspective ! Et un deuxième album, dans une carrière, c’est un tournant important un peu non ?
Malgré la pression de la promo et toutes ces choses là, on est plutôt serein, car on est confiant au niveau de la qualité du produit qu’on livre aux auditeurs.
On s’est dit que même si il ne plaisait pas, l’important était qu’on ait tout donné et qu’on en soit fiers de cet album, et là c’est le cas.
Pour nous tout est cool, le contenu, la pochette, la tournée qui se met en place.. Après maintenant ça va être du boulot parce-qu’on a de la promo, beaucoup de répétitions pour le live, intégrer les nouveaux morceaux, c’est une période intense.
https://www.youtube.com/watch?v=n6vFYyik5yk
Vous venez de sortir le clip de Septembre, après Où va le monde il y a quelques semaines, ils sont tous les deux assez particuliers. Comment travaillez-vous vos clips en général ?
Ben déjà on écoute beaucoup les morceaux et on note un peu toutes les images qui nous viennent dans la tête, ensuite on essaie de les restranscrire le plus fidèlement possible. Sphynx par exemple c’était un délire où la vision était assez forte et on a essayé d’y coller le plus possible, mais pour ça il fallait beaucoup de moyens. Après pour Septembre ou Où va le monde, on a pu se débrouiller pour que ça ne coûte pas grand chose, comme on avait mis tous nos moyens dans Sphynx. En fait tous les prochains clips que vous allez voir ça va être des trucs low budget du coup, on est en faillite là !
Ah ouais du coup grosse tournée pour se refaire ?
Carrément, partout, même à l’étranger, toute l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Asie au printemps.
Cool ! D’après vous, qu’est-ce qui plait dans votre musique, à l’étranger ?
C’est de la musique qu’ils n’ont pas trop l’habitude d’entendre, on a ce coté Yéyé/sixties qui a toujours été très français je pense, bizarrement ils n’en ont pas tellement. Genre à la Serge Gainsbourg, Françoise Hardy, Dutronc, ou des trucs un peu plus undergrounds comme Stella, Delphine. C’est ce qu’on veut diffuser.
Et le look, ça joue ?
Ouais ça compte, on aime bien en jouer d’ailleurs, aux Etats-Unis on adore porter des bérets, des marinières et gueuler quand y a pas de baguettes, on fait dans le cliché. Après en règle générale, on adore être lookés, on a été influencés par des groupes qui étaient toujours hyper lookés, donc voilà.
Une date que vous attendez dans cette tournée ?
Le Zenith de Paris le 27 janvier 2017, venez nombreux !!
Bon et ce soir, à Rock en Seine, on doit s’attendre à quoi ?
A des mecs qui font de la musique sur scène, qui lèvent les bras et disent des trucs comme « Est-ce que vous êtes chauds ? » ou « La prochaine chanson ça va être… », peut-être même qu’on ira dans le public.
En tout cas, on sera stylés.
Eh bien ils ont dit vrai.
Leur dates de tournées sont sur lafemmemusic.com.
Et leur album, Mystère, vient de sortir. Chronique à venir sur SK*.