Editors n’ont plus à prouver leurs qualités scéniques, et pourtant… ils font tout comme. L’Olympia ne démarre pas au quart de tour, mais se laisse vite entraîner par les gesticulations de Tom Smith et par la setlist, bigrement bien choisie ; le groupe revisite ce soir tous ses albums, en passant par leurs plus belles pièces. Des tubes des débuts (Blood et Munich, l’un à la suite de l’autre) aux points d’orgues de leurs derniers efforts (Eat Raw Meat = Blood Drool, A Ton of Love), Editors rappellent que les – déjà – 16 années de leur existence mouvementée furent bien employées. Six des neufs morceaux du nouvel album, Violence, sont joués ce soir et viennent compléter cette setlist déjà fournie. Le public ne s’y trompe pas : pendant The Racing Rats, mon voisin de droite se penche vers son pote et lui hurle « c’est dingue comme le sol tremble ! ». Un classique de l’Olympia, ce plancher à ressorts, mais toujours un bon signe. Il faudra 4 titres en rappel (dont un No Sound But the Wind en solo par Tom Smith) pour rassasier la salle. Papillon et Marching Orders (décidément idéal pour cela) concluent ce concert d’une heure quarante-cinq minutes sans une once de répit. Quelle baffe, une fois de plus.
Set List :
Hallelujah (so Low) | A Ton of Love | Darkness at the Door | Formaldehyde | Violence | No Harm | Lights | Blood | Munich | An End Has a Start | In This Light and on This Evening | Eat Raw Meat = Blood Drool | Nothingness | Belong | The Racing Rats | Ocean of Night || No Sound But the Wind | Cold | Magazine | Papillon | Marching Orders
Discographie
Editors
j’adore ce groupe… je rêve de les voir.
merci pour vos photos…
8 morceaux de Violence et non 6. ;)