La mort heureuse. Après avoir suspendu le temps avec Sam Genders, Cabane convie la divine Françoiz Breut dans le crachin automnal pour ce titre à la violente beauté.
Après le froid et les rires de Sam Genders pour la Lake session de Today et la forêt enchantée avec Kate Stables de This Is The Kit, Cabane refait notre journée avec Blumi et la version perfect bubble session.
Oubliez les jeux de pouvoir, Cabane trône sur le toit de la pop délicate et thaumaturgique avec now, winter comes extrait de l’immense Grande est la maison à écouter pour se sentir moins seul.
La petite cuisine de Cabane avec Kate Stables et Caroline Gabard n’a rien à voir avec certains concerts en famille dont on se délivre demain qui ont tout de la supercherie nombriliste.
Il y a des projets qui bouleverse à la première écoute et l’on est très vite entré dans l’univers grave et familier de Cabane.
Il y a des sons du jour évident. On avait déjà été terrassé par la beauté du Sangokaku de Cabane, voilà que déboule Là, sous le vent, une brise qui se mue en une tempête d’émotions.
Des visages, des figures, mais contrairement à Noir Désir, ces figurants ne sont pas à effacer.
Brûlée, c’est l’album caché de l’année. Oui, on aimerait qu’il y ait un peu plus de monde dans la Cabane comme l’on partage un grand cru avec ses amis. Comme l’on mange des ortolans en cachette.
Il y a un peu moins de dix ans sortait un album merveilleux que nous réécoutons souvent. Effacer la mer d’Orso Jesenska est un bijou de caresses musicales, de temps heureux suspendu, de plongée dans une beauté qui tremble.
Grande Est La Maison sera assurément l’un des disques importants de cette année. Un nouvel extrait, Take me home (part 2) nous étreint, nous enlace, nous cajole avec sa violente douceur.
20 janvier. Et l’on tient déjà la plus belle chanson de 2020. Comment ne pas succomber à la voix céleste de la princesse Kate Stables (This Is the Kit), à cette mélodie surgie d’ailleurs, peut être de cette île mystique et mythique de Yakushima déjà magnifiée par Wednesday Campanella ou encore à ces cordes soyeuses […]
Il y a des chansons qui vous prennent par surprise et qui font du bien parce qu’elles arrivent au bon moment. Sangokaku de Cabane en fait partie.