Finie l’hibernation. Trevor Powers nous replonge dans son Youth Lagoon avec un nouveau titre autobiographique, Idaho Alien qui ne respire pas la joie de vivre tout en étant d’une beauté crépusculaire.
Troisième extrait de The year of hibernation de Youth Lagoon, c’est gai, plein d’entrain et de vie.
« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! On va sous les tilleuls verts de la promenade. »
Point de Brooke Shields dans ce lagon ci, juste la voix vaporeuse de Trevor William Powers, un piano sous anxiolytique, la bande son parfaite pour un nouveau film de Terrence Malick.
Youth Lagoon nous avait fait plonger dans des abysses de félicité avec son premier effort, The Year Of Hibernation en 2011 et une kyrielle de titres tous très bons, Montana, July, ou le splendide Seventeen.
Trevor Powers, jeune yankee de l’Idaho vient de sortir un disque assez dément malgré quelques faibles structurelles. État des lieux.