C’est sous des drapeaux auvergnats gentiment brandis par des fans que je m’abrite des vigoureux rayons du soleil pour profiter de la musique et de cette belle fin d’après-midi. Une fin d’après-midi un peu molle et nonchalante, à l’image du public, qui est dans sa grande majorité assis et que les groupes essayent, parfois sans grand talent, de faire bouger.
Note : Si la Fnac donnait le mode d’emploi de son festival, il se résumerait à une seule ligne : NE FAITES PAS CONFIANCE AUX HORAIRES QUI VOUS SONT INDIQUÉS. Aucun horaire sur le site du festival. Sur de nombreux autres sites, le début est signalé à 17h. Une fois sur place, les grandes affiches de chaque côté de la scène annoncent 18h. Sur le flyer destiné aux photographes, c’est 18h10. La journée fut en réalité lancée à… 17h30, c’est donc le blog du festival Fnac qui remporte la palme de l’exactitude, étant le seul à indiquer l’horaire correct.
Adam Kesher
Le rock électro assez efficace d’Adam Kesher (Bordeaux) ouvre le bal devant un public affalé sur la pelouse bleu EDF. Je suis assez emballée : un point pour Bordeaux dans mon classement perso.
Collectif Kütu Folk
Kütu Folk Records (Clermont-Ferrand) est en réalité un label regroupant The Delano Orchestra, St. Augustine, Leopold Skin, et Pastry Case. Ce sont donc pas moins de neuf musiciens qui jouent sur scène, avec notamment un violoncelle et une trompette. Une musique folk orchestrale planante d’excellente facture, qui rappelle par moment Sigur Ros. Un point pour Clermont.
Kid Bombardos
Je n’étais pas trop convaincue au début de leur set, mais j’ai rapidement changé d’avis : de bonnes chansons, une super énergie, une belle voix, Kid Bombardos ont tout pour plaire et ce sont eux qui réveillent le public, surtout avec leur morceau final « I’m gonna try ». Un point… non : deux points pour Bordeaux.
Mustang
Mustang, c’est pas du rock, c’est du rock’n’roll, avec des vrais morceaux de banane dedans (la coiffure, pas le fruit). La voix et les guitares rappellent la bonne tradition américaine, d’Elvis Presley jusqu’à Chris Isaak, mais Mustang ne copient pas bêtement : ils innovent en mettant des claviers. Programme alléchant ? Oui, mais résultat décevant. Manque de charisme, paroles qui desservent une musique déjà ennuyeuse… Bref, de quoi faire retomber le public dans sa léthargie, à part une poignée de fans. Zéro points pour Clermont.
The Hyènes
Esprit « Gros Bill » avec The Hyènes : faut que ça crache, qu’il y ait plein de guitares avec un bon son hard-rock, et bien sûr, si le public ne lève pas son cul de la pelouse, c’est la faute… du public si on en croit le chanteur. Du gros son, mais pas beaucoup de substance à mon avis, j’en veux pour preuve le fait que sur six ou sept morceaux, trois étaient des reprises (« Its A Long Way To The Top If Ya Wanna Rock And Roll » d’AC/DC, « Ace of Spades » de Motörhead et « I Wanna Be Your Dog » des Stooges). Remarquez qu’ils ont eu le bon goût de reprendre trois des meilleurs morceaux de l’histoire du hard rock et que ça fait toujours plaisir de les entendre, mais quand même, pas vraiment de quoi se lever de la pelouse… Désolée, zéro points pour Bordeaux.
The Elderberries
The Elderberries sont clermontois un peu comme moi je suis italienne : partiellement. Mais admettons (même si les membres du groupe sont canadiens, anglais et français). On est prêt à admettre d’autant plus facilement que le groupe aux mille excentricités capillaires est plutôt du genre « bêtes de scène » : les rouflaquettes s’agitent, les moustaches se remuent, et hop ! un vrai bon set rock qui décoiffe. C’est pas trop tôt. Deux points pour Clermont.
Malheureusement je ne peux pas rester pour les deux derniers groupes : Magnetix avec son line-up minimaliste (une batterie, une guitare) et Cocoon avec son fan-club tout sauf minimaliste. Ah, j’oubliais : alors que les deux villes affichent sur mon compteur perso un ex-aequo mou du genou, c’est Clermont-Ferrand qui a gagné la compétition officielle.
Lieu : Hotel de Ville de Paris (Paris Plage), Paris
bordeaux rocks !!
clermont la ville la plus rock avec Cocoon… euh ouais.. je veux bien mais bon, ça a rien de rock quand même :)
C’est la grande famille du rock, ça ! On accepte tout le monde, du moment qu’il y a une guitare électrique ;-)
Bravo !
FAUT OSER !
Alors que des groupes de talent croupissent dans ces 2 villes et ailleurs , on nous affiche la gangrène dépendantes du rock d’école sous perfusion subventionné .
Avec en tête de liste un bulldozer de renom et ses petits copains blottis sous ses petites baguettes magiques protectrices .
VOUS VOUS DEPLACER POUR VOIR CA…..
Pour ma part je n’ai jamais encouragé a la médiocrité , aux magouilles , a la propagande de ceux qui on détruit le mot rock se servant de sbires qui n’aprennent pas dans leurs propes écoles
Le rock ne s’apprend pas dans les écoles
J’espère simplement que vous n’avez pas payer , mais indirectement c’est quand même avec notre fric.
Ils osent……
NOUS AUSSI !
Je pense que tu n’a dû ni lire, ni écouter ce que tu commentes.
1) c’est gratuit, donc pas la peine de demander si on a payé
2) que tu n’aimes pas c’est bien entendu ton droit mais il y avait des groupes de qualité, que j’aime et de la modération dans tes propos ne ferait de mal à personne
3) Je ne vois pas le rapport avec « notre fric »
Très belle série de portraits de Cocoon!
les rires, les yeux fermés…tout y est!
Merci Eliz :)
Merci Cécile pour ce chouette compte-rendu !
Puisque tu sembles les avoir appréciés, sache que je tiens à ta disposition les albums du Delano Orchestra, de Leopold Skin, de St Augustine et de Pastry Case, bref les productions classieuses de Kütu Folk Records !
N’hésite pas à m’envoyer ton adresse par mail
A bientôt.
et un comm’ pour rien, juste pour activer le suivi de comm’ par mail (hou l’amnésique!)
@ Cécile : la musique c’est l’ouverture d’esprit donc le rock aussi, pas de soucis pour ça.
enfin bon bref, ce n’est pas important juste ça me fait sourire il y a quand même un groupe où il y a le mot folk dedans et Cocoon.
mais rien que pour les « ambassadeurs » musicaux de chaque ville, je suis contente que Clermont soit le vainqueur (Mr. Veillaut de la coopé) !
ps : « Cocoon avec son fan-club tout sauf minimaliste » > très bon, j’adore. tout comme ce CR :)
@ Jenny, Kutü Folk est le nom d’un label qui regroupe 4 groupes : St Augustine, Leopold Skin, Pastry Case et Le Delano Orchestra…
De plus si vous vous étiez intéressé réellement à cette manifestation, vous n’auriez pas vu une stérile compétition, c’estjuste un moyen de faire la promotion de deux villes, d’autres suivront… le mot d’ordre de plus pour le « jury » était : « soyez de mauvaise fois »…
Bref, comme à l’école des fans, savoir qui a gagné on s’en contrefout… de même que les étiquettes musicales plus que dépassées… ;-) ;-)
@ guillaume . tout ce que j’ai dis à prendre avec un peu de second degré, de recul et d’humour, aussi mauvais soit-il mon humour. :)
et tout ce que tu cites là, je le savais.. :)
mais bonne précision pour kütu Folk, j’ai fais le raccourci car c’est comme cela qu’ils étaient présentés.
enfin c’était de l’humour, et un peu de critique ça ne fait pas de mal je trouve. la critique relative étant plus pour le principe, ce CR de Cécile étant très bien, photos idem, SK team joli boulot (ça c’est dit :))
c’est que de la musique.
et effectivement, belle initiative que de donner la place à des « petits »(pas tous..) groupes talentueux.
et je sais pas pourquoi j’ai lu Guillaume ou lieu de Guimauve !
mea culpa, sorry ! :)
Merci pour les compliments Jenny :)
Au fait, j’ai oublié de le préciser, Cocoon ne faisait pas parti de la battle (il n’y a pas eu de vote à l’applaudimètre pour eux, le jeu était terminé).
de rien ! :)
merci de la précision Alain, bon bah tu peux effacer tous mes commentaires alors… haha.
j’ai bien fait de l’ouvrir moi :)
@Jenny : Merci !
@Jenny ;-) mais tu peux aussi le lire comme ça vu que… ;-)
Oui, j’avais bien perçu le second degré mais justement ce n’est pas que de la musique, sinon cela serait plus simple non ? ;-)