La playlist de Timoléon Le Jardinier
5 questions à Timoléon Le Jardinier
M'a enfin fait découvrir le talent de Bertrand Belin avec un titre simple, direct, en phase avec son époque dans le choix de ses mots de ses thèmes et de ses textures sonores. Touchant, mais sans emphase, sans pathos, c'est une chanson qui regarde le monde tel qu'il est, bancal.
Un morceau d'un groupe que j'ai eu le plaisir de découvrir en concert en 2019 alors qu'ils venaient tout juste d’enregistrer l'album Dans la plaine qui est un chef d’œuvre de brutalisme musical. Cet album a influencé certaines de mes dernières tentatives, et notamment on s’emballait.
Qui m'a fait découvrir le talent de Louis Cole, digne représentant de cette génération de musiciens virtuoses et décalés élevés dans les plus prestigieuses écoles de musique américaines.
Un titre (et un clip) fantastique mais très humain, terrestre comme savent le faire les petits génies de Black Midi, entre noise et jazz-rock, virtuose et rugueux.
Encore un virtuose, bassiste favori des rappeurs de la West Coast, proche de Kendrick Lamar. Sa musique est décalée mais groovante à souhait. Avec ce son Hip Hop sale qui sent le vieux sampler 90's, ce titre en est un bel exemple.
Grosse surprise pour moi que la découverte de ce Beck français, artiste visuel et musical de pop plus ou moins surréaliste. J'ai conscience que le joli clip wtf qui accompagne le morceau y est pour beaucoup.
Parce qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter
Parce que ce titre et cet album font partie des rares choses que je ne me lasse pas d'écouter. J'aime particulièrement le travail sur le son de batterie (jouée par Mark Guiliana). J'aime aussi sa dimension narrative, opératique.
Parce qu'ils sont si jeunes, beaux et talentueux qu'on leur pardonne leur passéisme.
Un titre qui m'avait obsédé tout un été au point que je l'achète (ce qui très rare) sur Bandcamp.