Wendy Martinez convoque dans Aux femmes fortes, trois figures majeures de la danse contemporaine, trois femmes libérées des contraintes de leur époque, trois guides vers une émancipation qui tarde à venir.
Son du jour - page 18
The Doug excelle dans l’autopsie d’une époque, d’une génération, d’une solitude exacerbée. Les trahisons font mal alors parfois on prend (ou pas) des calmants pour juguler la colère qui affleure.
On vous avait promis un troisième titre de Johnnie Carwash après les ébouriffants Forever Yours et U Want Me Dead. Le power trio nous gratifie de son meilleur titre, Nothin’ avec sa lente et jouissive montée en puissance en forme d’éjaculation musicale.
Chord Memory, c’est le titre qui donne son nom au deuxième album solo de Jean Felzine (Mustang) qui chronique le temps qui passe entre désinvolture et lucidité cruelle.
On a bien besoin de voyager en ces jours mortifères où les salles de classe sont endeuillées. Fakear invite Thylacine pour une cérémonie thaumaturgique.
Tamino décroche la lune et le cœur d’Angèle pour un doux duo. Mais notre Peter Pan à la voix d’airain est expulsé de neverland et la Sunflower resplendit dans la nuit.
C’était le début de la saison en ce samedi 24 septembre et déjà le championnat des soirées les plus cool et intenses de l’année était remporté haut la main par Cold Fame qui fêtait ses huit ans avec une partie de leur pétaradant roster avec entre autre les formidables Johnnie Carwash qui nous offrent en […]
Hurler en silence. Peut être. L’individualisme, l’entre soi, l’ultra société de consommation ont fait perdre la notion du collectif. On laisse faire grève son voisin, on ne manifeste pas car ce sont les vacances même si la neige est trop molle. Malgré les aléas, l’embourgeoisement gagne du terrain.
Albin de la Simone et les tourbillons de la vie. Que faites-vous les cent prochaines années ? On écoutera encore et encore le nouvel album d’Albin de la Simone qui sort le 3 mars chez Tôt ou Tard.
Pamela Hute et Charlie Mancini poursuivent leur route avec Alen Tagus et nous offrent en exclusivité un bien agréable cours de géométrie en dessinant une carte du tendre qui affole le compteur Geiger amoureux.
Orwell serait halluciné de voir à quel point nos sociétés ont dépassé de très loin sa vision totalitaire du monde.
De la destruction pour mieux se reconstruire. Foray enfonce le clou, casse les cloisons, crève le plafond et quand on est démolis, on peut rebâtir sur des fondations que l’on croit plus solides.
14 février fête des fleuristes et des chocolatiers ou fête de « l’amour vendu aux plus sensibles par des putain de vicieux » ? Zaho de Sagazan nous réveille de sa voix profonde avec Les dormantes.
On fait parfois beaucoup d’efforts sans qu’autrui ne les remarque. Alors on peut se sentir l’idiot utile ou écouter la légère et grave comptine de Vanessa Philippe, Combien d’efforts.
Le 3 mars sortira un mini-album de huit titres inédits issus des sessions du Monde Réel. Les vagues et les regrets est le premier extrait mis en images par Gaëtan Chataignier où Dominique A questionne les possibles.
Sur la mélodie vous croiserez des lapins, une couronne, une douche intime, des perruques bleues, un jardin à la française et Ichon et Les Louanges à vélo.
Andy Shauf serait-il devenu raisonnable ? Il s’interroge guilleret : was all my love wasted on you ? et nous conduit au paradis.
Quand on écoute Sunset Park d’H-Burns on est plongés dans l’Amérique des peintures de Dylan exposées au MAXXI de Rome.
Non, Las Robertas n’est pas un hymne aux prothèses mammaires. C’est un quintette du Costa Rica qui fleure bon les années 90 avec ses guitares noisy et la voix planante de Mercedes Oller.
Le projet, c’est que tout reste en désordre. Et pourtant on est bien heureux de se retrouver sous les radars de Fontaine Wallace avec un nouveau film d’animation réalisé par Émeric Guémas.
Si Syd Barrett avait copulé avec Ray Davies cela aurait donné Trumpets of Consciousness. Mais Thibauld Labey n’a besoin de personne pour transformer la pierre de Rosette en pierre philosophale.
Tim Dup fait petit à petit sa place dans la chanson en français. Avec Les immortelles, déjà son quatrième album depuis 2017, il touche par sa simplicité.
On a besoin d’amour, quelle que soit l’heure. Mais à Minuit, les corps s’éveillent et Laura Clauzel nous propose de nous « perdre encore un peu dans des volutes d’amour, ivres de vie et d’envie. »
LA ville du Havre comme vous ne l’avez jamais vue. Stéphanie Acquette la métamorphose en ville de science fiction où deux héroïnes extra terrestres s’affrontent à coups de pistolets laser dans une quête quasi spirituelle.
Évidemment, si vous avez vu Phase IV de Saul Bass, vous ne regardez plus les fourmis de la même façon. Avec la musique d’Orval Carlos Sibelius, c’est encore plus déroutant avec la fin inédite du film pour cette ode à l’inévitable apocalypse.
Attention, belle découverte. Vous serez irrémédiablement changés à l’écoute de Someone et de son deuxième album Owls qui « oscille entre le doux, le sombre et l’inquiétant, avec une production qui passe du mélancolique et du brut à l’électronique et au menaçant. »
Pierre De Maere sera assurément notre révélation des 38ème Victoires de la musique. Sa pop pétillante sans prétention pourrait faire de la concurrence rapidement à Angèle, on le lui souhaite tellement ce garçon irradie sur scène et touche déjà un public transi.
Augustin Charnet enfin dans la lumière. Après Kid Wise puis After Marianne et des mélodies pour Disiz et Damso ou Dinos, le voilà en solo avec un extrait de son premier album, Please don’t die .
En Janvier, on voudrait du repos. Oublier les amours défuntes, les décès prématurés, les vœux hypocrites, les réformes iniques. Alors on écoute l’immense Matt Elliott avec désormais un saxophone envoûtant.
Peut-on encore écrire des chansons d’amour en 2023 ? Les frangins D’Addario répondent oui, évidemment avec la désarmante Corner Of My Eye.