Les clips de The Hives sont des bijoux d’auto dérision. Countdown to Shutdown défonçait l’open space, Rigor Mortis Radio ridiculise Pulp Fiction et West Side Story réunis dans une chorégraphie magistrale.
Son du jour - page 4
Qu’attendre de Franz Ferdinand en 2024 ? Certainement peut-être davantage de fléchettes de plaisir que de cigarettes et d’alcool.
On suit depuis ses débuts l’empereur du picking Raoul Vignal. On attendait avec impatience Shadow Bands qui s’annonce lumineux et dépouillé.
Un peu de lumière dans cette ombre qui nous envahi peu à peu dans ce pays malmené. Le premier album de Cœur Joie chez Howlin Banana fait du bien, et cela n’a pas de prix.
I wanna sink to the bottom with you chantait Fountain of Wayne, on veut bien aller plus profond avec ces auvergnats bien énervés comme nous en cette rentrée brutale.
Avec Our Brand Could Be Yr Life, Bodega revisite son passé proche quand le groupe se nommait Bodega Bay.
Explicite Lola Young. Depuis sa débaroulade avec My Mind Wanders and Sometimes Leaves Completely, la jeune londonienne Lola Young fascine par sa fougue et son franc parler.
Paul serait mort en 66 même s’il sera en concert à la Défense Arena les 4 et 5 décembre. Mais les Beatles sont bien vivants et ils sont coréens.
Tout sourit à The Smile. A peine remis de Wall of Eyes sorti en janvier, voilà que déboule issu de la même session d’enregistrement, Cutouts le 4 octobre chez XL Recordings.
A$AP Rocky n’a pas besoin d’exposition pour faire des millions de vues. Mais son nouveau titre rentre dedans avec son clip dantesque explose les compteurs et la bienséance. De l’art de provoquer pour cartonner.
Depuis A 71 on suit la cabrure de Mustang et comme frère Jean, nous avons envie de claquer un paquet de portes au nez en cette rentrée pitoyable.
Le 22/02/2022 nous découvrions Grive pour une session sous la verrière des Subs à Lyon. Grive s’envole désormais avec un titre, How Many Years qui a du chien extrait de l’album à paraître chez Talitres, Tales of Uncertainty.
Oubliez les deux neuneus de Madchester et leur tournée tiroir caisse, réécoutez les Chameleons qui ont changé maintes fois de couleur mais restent honnêtes et fiers comme seuls peuvent l’être les grands bretons.
Vous prendrez bien un shooter d’Amyl and The Sniffers pour énerver cette rentrée de cloportes asservis ? Avec Chewing Gum, Amy Taylor ne coince pas la bulle et s’envole dans les cintres telle une Blondie qui aurait pris la foudre.
Passer de l’autre côté. Regular Girl nous fait peut être entrevoir l’outrenoir avec son premier album. On y entre comme dans un Soulages, par un détail et l’on finit par être totalement absorbé, submergé, ébranlé.
Nicolas Comment sur les traces de Paul Bowles et de la beat generation prend le pouls de Tanger. La lumière fondue chère à Matisse irise ces images qui mêlent archives et prises de vues aux subtiles surcadrages signifiants.
Alexandre Delano avec Rodéo capte le rayon vert de l’adolescence. Ce moment de bascule, de corps à corps, ce point de non retour qui peut passer en une nuit festive où l’on ne se frôlera plus.
Suuns se régénère avec un nouvel album, The breaks à paraître le 6 septembre.
Le poor lonesome cowboy Baptiste W. Hamon connaît des gens cyniques des Rocheuses aux tours de la Défense, nous aussi.
Bien sûr, on se méfie des super groupes mais The Hard Quartet, composé d’Emmett Kelly (The Cairo Gang, The Double), Stephen Malkmus (Pavement, Silver Jews), Matt Sweeney (Skunk, Chavez) et Jim White (Dirty Three) pastiche avec humour et tendresse le waiting on a friend des Stones.
Chanson épique pour un clip fantastique. On chevauche cette Nouvelle vague de Karkwa et l’on franchit les portes de la perception.
Après la danse des cygnes avec Shark-Shark et les grosses têtes sur How We See The Light, John Cale, jeune gallois de 82 ans, s’offre un plongeon pop vivifiant.
Tombé dans le chaudron de potion des chansons magiques, Why? fête ses vingt ans et plus, toujours à la marge avec la reconnaissance de ceux qui savent que ce groupe est inclassable mais produit toujours des disques passionnants comme le dernier en date, The Well I Fell Into.
Dans le New World de Tindersticks, nous sommes toujours des étrangers. Aux autres, à nous-mêmes. Et pourtant nous nous rencontrons, peut-être grâce à la voix de Stuart Staples qui nous guide depuis trente ans.
Leo Leonard nous envoie sous la forme d’un court métrage une carte postale nostalgique de ses vacances en 2006 avec Get to you.
Bonne nouvelle, Christopher Owens veux courir pieds nus dans nos cheveux. Il quitte enfin son paradis pour sortir le 18 octobre chez True Panther Records un nouveau disque, le premier depuis neuf ans.
On a bien besoin d’un ventilateur durant ce moite été mais celui de Mango In Euphoria n’a pas les mêmes effets que le notre. Il souffle sur ce Can’t Be Cured une énergie débordante et affriolante.
Le nouvel album de Loma, How Will I Live Without a Body ? vient de sortir chez Sub Pop Records et nous plonge dans un rêve éveillé. Et l’on se prend d’affection pour un disque en harmonie avec l’humain et la nature.
The Empty Page est le nouveau sabbat venu de Manchester. Kel au chant et à la basse et Giz à la guitare enflammeront encore davantage la moiteur de ce mi-temps d’été.