Le refrain A quel point on a l’impression d’être des perdants au bord de quelque chose de grand répond peut être au ne te perds pas pour rien au monde de Paolo Conte dans son Via con me qui clôt la chanson. Mais rien n’est merveilleux. On a envie de faire ses valises. De fermer les écoutilles pour ne plus entendre la litanie liberticide de tous nos losers, de nos pieds nickelés politicards, de nos baltringues de bistrots. Les quatre de Balthazar se font la malle après un casse. Ici, on a cassé l’hôpital et l’école méthodiquement, favorisé le terreau des extrémismes à coup de terroriser les terroristes et de ils ne passeront pas. Mais on n’est pas dans French Connection, point de Popeye pour faire le ménage, les épinards se sont transformés en flageolets. On a juste droit au roi Blozo au pays des andouilles. Alors on écoute la voix sexy de Maarten qui joue les mister Blonde ou Orange et nous embobine une fois de plus sur une mélodie funky. Faire confiance ? A qui ?
Balthazar – Losers
Discographie
Balthazaryou’re here with me for the moment
but I know you’re going back
you have a brown leather suitcase
you didn’t bother to unpackI’ve been tying my shoes together
then I’ve been trying to walk away
I was a junkie all summer
but autumn’s here any day nowHow much it feels like we are losing for the moment
how much it feels like we are losers on the verge of something greatThe stars are directing the future
what they’re tuning into I can’t say
but I want the universe to love me
I’m writing songs every dayThere’s a girl singing into a hairbrush
there’s a mob boss in every man
I wish I could sing tralala
the way Paolo Conte canHow much it feels like we are losing for the moment
How much it feels like we are losers on the verge of something great
Repondeur musicale