Gaëtan Roussel fait son colonel Kurtz avec Tu ne savais pas, introspection qui résonne étrangement en ces temps contraints, captifs, cadenassés. Non, on ne savait pas qu’on allait en arriver là. Alors on peut suivre George Santayana qui affirme, « il n’y a pas d’autre remède à la naissance et à la mort que de jouir de ce qui les sépare. » Eh bien jouissons !
Gaëtan Roussel – Tu ne savais pas
Discographie
Gaëtan RousselTu ne savais pas que tu naîtrais un jour
Avec une face un profil
Sur un continent sur une île
C’était comme ça la nuit
C’était comme ça le jour
Tu ne savais pas que tu naîtrais un jourTu ne savais pas que tu marcherais un jour
Seul ou dans une file
Dans les rues sur un fil
C’était comme ça le nuit
C’était comme ça le jour
Tu ne savais pas que tu marcherais un jourTu ne savais pas que tu aimerais un jour
A en perdre le sommeil
A lui souffler des merveilles
C’était comme ça le nuit
C’était comme ça le jour
Tu ne savais pas que tu aimerais un jourTu ne savais pas que tu partirais un jour
Sans regarder demain
Sans un petit geste de la main
C’était comme ça le nuit
C’était comme ça le jour
Tu ne savais pas que tu partirais un jourTu ne savais pas que tu pleurerais un jour
La tête sur son épaule
Les pôles d’attraction folle
C’était comme ça le nuit
C’était comme ça le jour
Tu ne savais pas que tu pleurerais un jourTu ne savais pas que tu rirais un jour
Sur la photo, sur une île
A la campagne à la ville
C’était comme ça le nuit
C’était comme ça le jour
Tu ne savais pas que tu rirais un jourTu ne savais pas que tu courirais un jour
C’est vrai le temps passe
Elle est fou cette faute d’orthographe
C’était comme ça le nuit
C’était comme ça le jour
Tu ne savais pas que tu courrais un jourTu ne savais pas que tu mourrais un jour
Plus d’esprit, plus de corps
Tu n’auras plus raison ni tort
C’était comme ça le nuit
C’était comme ça le jour
Tu ne savais pas que tu mourrais un jour