On ne sait pas grand-chose du label mais avec un peu de jugeote on se dit que derrière ce nom un peu abscons se cache sûrement Danny Wolfers aka Legowelt le fan absolu de deep Chicago tracks mâtiné de vieux romantisme européen. Ce mec est ses associés sortent des disques d’abord pour leur plaisir et sans doute celui de quelques milliers de fans transis d’impatience à chaque sortie annoncée. Avec un impact commercial proche du zéro, des pochettes aussi obscures qu’incompréhensibles pour l’amateur de musique lambda, des vidéos youtube tristes et moches à mourir (juste la pochette), des artistes qui sortent des disques sous un nom puis un autre et qui entre temps collaborent ensemble sous un autre nom on se dit que ce label n’a aucune chance de survivre. Bien au contraire, le label continue de livrer régulièrement des disques dont l’obsession majeure semble être les vieux synthétiseurs, les titres énigmatiques et toujours cette monomanie d’européens voulant relier encore et toujours ancien et vieux continent par la musique de préférence sur un axe La Haye-Chicago. Là on se dit qu’en matière de musique cette ville dont on n’entend jamais parler doit être une des plus excitantes au monde loin devant Ibiza ou Miami bien que le public concerné ne soit pas le même. Ce coup de projecteur sur les Pays-Bas on le doit principalement à I-f dont l’ultra joué « Space invaders are smoking grass » résonne encore dans toutes les têtes. Les Hollandais semblent être des trainspotters acharnés et chaque sortie de Strange Life Records nous conforte dans cette idée. Il ne reste plus qu’à espérer que les sorties récentes de trois nouveaux disques donne un petit coup de pouce à ce label qui continue de promouvoir une musique de qualité.
Legowelt – Congo Zombie
Detroit Rainbows Of Darkness – Verkeersrally C64
Discographie
LegoweltPolysick – Meteo
Christian Gleinser – Electric Winter
Count Hemmendorff – Castle Hemmendorff Audiotour
Les disque STRANGE LIFE ne sont pas des bides commerciaux, ils sont toujours sold out auprès des distributeurs, et pour cause 90 % des pseudos sont des fake derrières lesquels se cache le mec de LEGOWELT
Bien loin de moi l’idée de critiquer les disques de Strange Life, tu as du mal comprendre ce que je voulais dire. De plus, si cette musique ne m’intéressait pas, je n’aurais sûrement pas perdu mon temps à en parler. Lis mes autres chroniques, tu comprendras ;-)