On avait perdu de vue Jonathan Meiburg depuis Jet Plane and Oxbow en 2016 que les années Trump ont désespéré. « Et je ne voulais pas faire de la musique sans espoir. » Notre diplômé en ornithologie s’est attelé à un livre, A Most Remarkable Creature, The Hidden Life Of The World’s Smartest Birds Of Prey et a formé Loma avec le producteur Dan Duszynski et la chanteuse Emily Cross pour deux disques. Il revient cette année avec Shearwater avec peut être son projet le plus personnel, un album, The Great Awakening écrit dans un camping car avec une citation de T.S Eliot en ligne de mire, « soyez tranquille et attendez sans espoir car l’espoir serait l’espoir de la mauvaise chose. » Avec Laguna Seca, Shearwater nous ensorcelle à la poursuite d’une dame blanche. On entend chaque inflexion de la voix de Jonathan Meiburg sur des percussions tribales inquiétantes et une basse vrombissante. Et l’on acquiesce à l’affirmation de Jules Barbey d’Aurevilly dans Les diaboliques, « la beauté est une. Seule la laideur est multiple. »
Shearwater – Laguna Seca
The first time I saw you
We barely connect
We sleep on the subject
Slip on the mask
Of ugliness
Nothing is missing
Or seems out of place
Enter the object
It’s a ride
Alone
With uglinessWalk into traffic
Or catch yourself
A sudden shiver
From underground
Dig ye dig ye dig ye
Low
And fortune favors
The undertow
Of uglinessOffer him something
He’ll never return
The lack of all respect
The lives underneath
This ugliness
And down in the market
It’s a race
Back
To domestic
Hollow restlessnessWalk into traffic
Or settle down
A sudden shiver
From underground
A hollow feeling
A yellow sky
And fortune favors
The bigger lie
Of uglinessOffer me something
I’ll never return
The end of all respect
The lives
On the brink
Of ugliness
Shearwater - The Great Awakening
- Highgate
- Xenarthran
- Laguna Seca
- Everyone You Touch
- Empty Orchestra
- Milkweed
- Detritivore
- Aqaba
- There Goes The Sun
- Wind Is Love