Se souvenir des belles choses. 15 ans plus tard est une claque de douceur sur une thématique fédératrice. On pense à la litanie des si de Brigitte Giraud, futur Goncourt (si, si !) avec Vivre vite. Écrire et chanter pour panser des plaies. Peut être. Peut être pas. 15 ans c’est à la fois beaucoup et peu. Faire résonner l’espoir pour les cœurs meurtris, le passé irrigue le présent et le deuil est un long chemin de retour à la vie.
Turquoise M – 15 ans plus tard
Je sais j’en parle trop mais je n’aurai jamais fini
de chanter les adieux, d’y puiser toute mon inspi
car ça me dépasse autant que ça me nourrit
jamais je ne m’en lasse même si peu à peu j’oublieparce que ça ne parle avant tout que de la vie
parce que ça vous frappe aussi fort dans la poitrine
parce que ça, au moins, je sais que ça nous unit
on a tous quelqu’un quelque part dans la nuitJ’ai eu envie ce soir
d’écrire une mélodie
qui fasse résonner l’espoir
pour les cœurs meurtris
car quinze ans plus tard
enfin, je le dis,
quand je pense à ton départ
je sourisDepuis que t’es mort
tout est deux fois plus fort
tout est devenu puissant
dans mon corps c’est épuisantMais depuis que t’es mort
j’ai l’urgence dans le sang
je ne fais aucun effort
pour me sentir vivanteJe sais j’en parle trop mais je n’aurai jamais fini
de choisir tous ces mots, même s’ils manquent de poésie
pour adoucir la peine, faire la peau au déni
te raconter comme j’aime, oui j’aime beaucoup trop la vieMais aujourd’hui encore, à l’intérieur ça me tord
je brûle d’envie de dire qu’il n’y a rien de trop lourd
à évoquer ce thème qui danse partout dans mon corps
et chaque jour me rappelle qu’il faut donner de l’amourJ’ai eu envie ce soir
d’écrire une mélodie
qui fasse résonner l’espoir
pour les cœurs meurtris
car quinze ans plus tard
enfin, je le dis,
quand je pense à ton départ
je sourisDepuis que t’es mort
tout est deux fois plus fort
tout est devenu puissant
dans mon corps c’est épuisantmais depuis que t’es mort
j’ai l’urgence dans le sang
je ne fais aucun effort
pour me sentir vivanteJ’ai eu envie ce soir
d’écrire une mélodie
qui fasse résonner l’espoir
pour les cœurs meurtris
car quinze ans plus tard
enfin, je le dis,
quand je pense à ton départ
je souris