Regarde Pompéi c’est nous dans un miroir chante Tim Dup sur Pardon, j’ai menti. Alors que l’on rouvre au public la maison des Vetti surnommée la « chapelle sixtine » de Pompéi avec notamment ses fresques érotiques, Tim Dup nous invite à délaisser les oripeaux d’une société en fin de cycle pour retrouver lumière et chaleur dans la nudité, « éloquence de la chair » selon Saint Daniel Darc. Même Mahomet affirme, « être nu n’est pas inconvenant. » Alors Diane Sagnier filme les corps sans concupiscence simplement parce que c’est beau et naturel. Avec ce titre, Tim Dup dénude ses sentiments et un peu les nôtres. L’Éden est encore possible.
Les immortelles de Tim Dup est disponible chez Sony.
Discographie
Tim DupTim Dup – Les immortelles
Je lui ai dit que j’avais peur de confier mon âme grise
C’en était fini des fleurs, eau de rose et la tamise
Échappées brisent le cœur, Londres fleuve tyrannise
Je t’écris, faible lueur, quand Morphée m’emprisePlus de craintes et de promesses, un chalet au fond d’un fjord
Trois ou quatre nuits d’ivresse, et l’envie que l’on s’accorde
Une brasse au creux du lac, et la porte reste ouverte
Je cuisine et tu regardes, on entend les bêtesDans les champs de souvenirs s’envolent les tournesols
On apprend à se sourire, à jouer de caracoles
Quand tout flambe, à la lumière d’une soirée de fin du monde
On s’allonge contre terre pour quelques secondesTon sourire et ton visage, adoucissent mon âme grise
Au dehors tout s’ombrage et tu remportes la mise
Je préfère la confiance que je choisis de t’offrir
Tu me dis, viens là mon ange, pour mieux nous saisirJe lui ai dit viens ma belle alanguir nos vingt ans
Couchés dans les immortelles
Et les fontes du printemps
Si j’emporte sur une île autre chose que la mémoire
C’est le battement de tes cils, papillon du soir
- Si je m'écoutais vraiment
- Amor
- Les immortelles
- Pardon, j'ai menti
- La culotte
- Fiu - prélude
- Le fil (feat. Eesah Yasuke)
- Le club des 27
- Entre chien et loup
- Regarde-nous danser
- Les larmes du monde
- Merci et à demain
- Mono no aware - postlude