On avait déjà eu un aperçu des capacités de Liam Gallagher pendant la période Oasis. Une fois bouclée la période sainte (1994-1997), Noel avait infléchi le régime dictatorial. Pour le meilleur (I’m outta time, Songbird, Soldier On…) et pour le pire (Little James, Ain’t Go Nothin’). Et surtout on soupçonnait le Noel de superviser le tout. Bref…
Liam se retrouve donc seul avec Gem Archer (qui a réussi l’exploit de se faire virer de Creation Records pour ventes calamiteuses et qui a écrit une chanson correcte en huit ans de présence chez Oasis) et Andy Bell (qui est en hibernation depuis Ride). Le batteur ne compte pas. L’addition n’est pas bien élevée. Surtout quand il s’agit d’écrire un album en une année.
Malgré la production de Steve Lillywhite (La’s, Pogues, Morrissey…et Evanescence), Bring The Light est un morceau bien faible. Une fausse folie, une mélodie au râs des pâquerettes, une absence glorieuse de guitares (et ils ont le guitariste de feu Ride!!). Que reste-t-il pour sauver le navire ? Pas grand chose. Cette hargne vocale toujours intacte. Et ce doigt d’honneur toujours bien levé. Liam Gallagher a toujours fait ce qu’il voulait. Et il a donc décidé de faire stresser les fans d’Oasis avec ce morceau. Est-ce le meilleur puisque premier single ? Noel a sans doute la réponse.