« Le destin n’est pas une chaîne mais un envol. » écrivait Alessandro Baricco dans Océan Mer. Le destin des frères Bobin c’est de trousser des chansons simples en s’affranchissant des modes, en oubliant le brouhaha citadin, en respirant et en vivant debout. Notre Captain fantastic nous emmène crapahuter en forêt, dans les ondes et en montagne grâce à Loïc Eme car c’est là que l’on se régénère, que l’on se relève, que l’on renaît.
Que tout renaisse de Frédéric Bobin sort le 1er septembre (Labeldiff43 / Inouïe Distribution). Deux concerts de sortie d’album sont prévus à Lyon les 17 et 18 novembre à A Thou Bout’Chant.
Frédéric Bobin – J’ignorais que j’avais des ailes
Agenouillé
Sous un ciel mouillé
Des faux prophètes boire les histoires
Et dans les fêtes obligatoires
Se saouler sous contrôle
Jouer si bien son rôle
Devant ceux qui tirent les ficelles
J’ignorais que j’avais des ailesToujours coincé
Dans un vieux corset
Applaudir le règne des scorpions
Qui emprisonnent les papillons
Esquiver les rafales
Perdu dans les dédales
Se réjouir des fausses nouvelles
J’ignorais que j’avais des ailesPorter sa croix
Plier sous le poids
Des mille fardeaux que l’on invente
Pour éteindre les étoiles filantes
Rester cloué au sol
Choisir sa camisole
Se changer en statue de sel
J’ignorais que j’avais des ailesMon éphémère
Ma belle étrangère
Ensemble on partira très loin
Des ennemis qui nous veulent du bien
On cassera les codes
Les carcans et les modes
On s’envolera vers l’irréel
On ouvrira enfin nos ailes
- J'ignorais que j'avais des ailes
- Soleil d'automne
- Que tout renaisse (avec Buridane)
- La vallée
- Les quatre gars de Liverpool
- Léonard et Marianne (so long)
- Comme on est venu
- Guitare héros
- Terminus campus
- La route est longue
- le fou du village