Albert Camus affirmait, « la société politique contemporaine est une machine à désespérer les hommes. » Bien sûr, il voulait dire les hommes et les femmes. Mais surtout les femmes, elles qui sont au centre de tout et pourtant malgré des luttes incessantes demeurent en marge. Alors Jean-Christophe Baudouin (Gong Gong) alias Machine et moi chante les femmes comme le faisait Gainsbourg entre autres dans la sublime Machins choses. Et comme lui il aime les mots, les émotions et les émois mélodiques, finalement les émaux musicaux. Machine et moi nous invite à l’envoûtement, des premières fois, des coups de foudre, de l’exploration des frontières de l’infini du corps féminin. Cet astronaute n’a qu’un objectif et il n’est pas nul, rendre hommage aux femmes sans les réifier.
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Machine et moi – L’astronaute
L’astronaute
épicurien
astronaute
et puis plus rien
que l’espace (x3)Oui je note
en bon terrien
qu’un astronaute
ça ne te dit rien
mais c’est classe
mais c’est classe
mais c’est classeNe sois pas sotte
j’en ai besoin
de cet astronaute
qui me fait du bien
dans ton espacecet espace
Quelle litote
d’envier le rien
quand je sirote
tout de ton sein
à sa place
à sa place
oh à sa placeQuel esthète
et quelle fête
quand je survole
tes comètes
et tes nébuleuses
tes soleils
tes météores
oui j’explore
tout ton univers
je décolle
et reprends en main
les commandes
de ton espace
cet espace
à sa place
merci pour Camus :)