De l’envoûtement. Dès la première écoute on est envoûtés par les volutes de ces voix qui s’emmêlent, s’enchevêtrent, s’entortillent. C’est doux et abrasif à la fois. On pense bien sûr à l’elfe islandaise et à ses symphonies de poches organiques. My End Is My Beginning est le projet de Fabrizio Rat, Linda Olah et Isabel Sörling basé à Paris. Ici, la voix est au premier plan, instrument magnétique, mieux, ensorcelant. De l’expérimental qui ne serait pas pompeux et rasoir. Entre ces trois farfadets, de bonnes vibrations, de la répétition qui nous fait avancer, bouger, changer. On est propulsés dans un monde où le noir devient lumineux comme dans les outrenoirs chers à Soulages. Night Dark Night tourbillonne, virevolte, virevousse. On pense alors aux mots de Francis Scott Fitzgerald qui écrit, « dans la nuit noire de l’âme, il est toujours trois heures du matin » et l’on rêve d’écouter My End Is My Beginning face aux aurores boréales.
Le premier album de My End Is My Beginning sort le 1er mars chez Airfono et L’autre Distribution.
My End Is My Beginning sera en concert avec Jeff Mills au Mans, salle Fedelima, Scène nationale les Quinconces dans le cadre du Mans Sonore le vendredi 26 janvier à 20h.
My End Is My Beginning – Night Dark Night
My End Is My Beginning - My End Is My Beginning