Grand Gamin nous emmène à Constantine en quête des origines. Son mantra d’eurodance des pentes de la Croix Rousse est peut être le remède à la xénophobie rampante et devrait être l’hymne du conseil constitutionnel. Les archives familiales sont ambiancées par le Kaléidoscope coloré de Peter The Moon pour un titre addictif qui fait danser l’arbre généalogique.
« Ces dernières années je me suis remis à faire de la musique seul. Sans parler. Sans discuter avec personne. Juste empiler les notes et les mots pour le plaisir de remplir le silence. En sont nées plein de chansons que je commence à partager aujourd’hui sous le nom Grand Gamin.
Ma première chanson s’appelle Constantine. Elle questionne les racines, l’héritage inconscient que chacun charrie, les générations qui nous précèdent puis nous quittent, le vide qu’elles laissent et le sens que tout cela revêt. Et toi d’où tu viens ? »
Grand Gamin – Constantine
J’ai jamais vraiment su qui tu étais
J’ai jamais vraiment su ce qui nous liait
J’ai jamais vraiment su d’où je venais
J’ai jamais vraiment su pourquoi j’étais làJ’ai jamais vraiment su comment te dire tu
J’ai jamais vraiment su pourquoi te dire oui
J’ai jamais vraiment su d’où je venais
J’ai jamais vraiment su pourquoi j’étais làJ’ai jamais vraiment su qui tu étais
Toi qui t’en vas.C’est ici là
C’est ici là
C’est ici là que je suis
Mais c’est là bas
Mais c’est là bas
Mais c’est là bas que je rêveC’est tout là bas que mon cœur me dit tu
Mais c’est ici qu’il attend d’exister
C’est ici que je n’ai pu le regarder
Mais c’est là bas que je suis quand je me taisJ’ai jamais vraiment su qui tu étais
J’ai jamais vraiment su comment te dire tu
J’ai jamais vraiment su ce qui nous liait
J’ai jamais vraiment su qui tu étais
Constantine