The Missing View nous avait touché par son ascétisme musical, Sol Hess revient avec un deuxième album solo dans la même veine mixé à l’os par Rubin Steiner avec peut-être davantage de lumière, de celle qui transperce les futaies. Mais c’est cette voix, nue sous un drap, dans le plus simple appareil qui nous déchire le cœur et l’âme. Où dans les villes tentaculaires l’on croise des anonymes, des loups solitaires, des clochards célestes, des derviches tourneurs magnifiquement filmés par Joanie Kneppers.
« J’ai voulu écrire un disque qui soit à l’image de ma vie à la campagne, mais paradoxalement il ne cesse de parler de la ville, de ses rues, de ses trottoirs… et de ses fantômes. Je n’ai plus envie de vivre en ville, mais je continue pourtant à l’aimer. Je voulais qu’on ait la sensation en écoutant cette chanson de trouver un coin de trottoir où perce le soleil en hiver. »
« Quelle flamme pourrait égaler le rayon de soleil d’un jour d’hiver ? » se questionnait Henry David Thoreau. Et bien peut être le nouvel album en clair obscur de Sol Hess.
Sol Hess sortira son nouvel album, Waiting For The Cricket Choir le 1er mars chez Platinum Records.
Sol Hess – City Ghosts
Sol Hess - Waiting For The Cricket Choir