Je souffre d’avoir tant croisé les doigts. Les jours heureux peuvent revenir. Pas ceux volés par un pseudo président plénipotentiaire mais ceux empreints de relations humaines, d’harmonie vitale, de douceur viscérale. Mathieu des Longchamps nous apporte un peu de soleil du Panama ou de l’Uruguay où il est reparti pour tourner un autre documentaire car il préfère « partir plutôt qu’arriver ». Mais l’on est heureux de voir débouler Le vert et le bleu qui en sera la bande son et fera de notre printemps un moment de quiétude réconfortant et revigorant pour de bon.
Mathieu des Longchamps – Pour de bon
Moi j’avance à l’aveugle comme toi
J’ignore presque tout des lendemains
Je sers comme un fou et crispe mes doigts
A cette corde qui ne tient à rienJ’ai perdu la foi deux cents fois
Pour un oui, pour un non
J’me suis dit souvent à demi-voix
Cette fois, c’est pour de bonMais rien n’est pour de bon
Non rien n’est pour de bon
Rien n’est pour de bon
Non rienJ’fais des plans perdus d’avance comme toi
J’ai le torse bombé d’illusions
Je souffre d’avoir tant croisé les doigts
L’espoir fait perdre la raisonJ’ai perdu la foi deux cents fois
Pour un oui, pour un non
J’me suis dit souvent à demi-voix
Cette fois, c’est pour de bonMais rien n’est pour de bon
Non rien n’est pour de bon
Rien n’est pour de bon
Non rienLa nuit touche à sa fin
Non rien n’est pour de bon
Rien n’est pour de bon
Non rienJe regarde l’aventure comme toi
Par la lucarne de mes jours
Je me hisse à la force des bras
Et même si les cœurs sont lourds
Je regarde l’aventure comme toi
Par la lucarne de mes joursRien n’est pour de bon
Rien n’est pour de bon
Non rien
Rien n’est pour de bon
Non rien n’est pour de bon
Rien n’est pour de bon
Non rienCar comme toi j’ai le cœur tenace
Même s’il manque d’espaceRien n’est pour de bon
Non rien
Mais rien n’est pour de bon
Non rien n’est pour de bon
Rien n’est pour de bon
Non rien