Wooden home est un autre titre que Cabane nous délivre au compte goutte, mais cette parcimonie finalement rend le geste encore plus beau. Mais laissons Thomas Jean Henri évoquer ce nouveau bijou :
« Wooden home est la deuxième partie d’une trilogie et la suite du premièr clip Sangokaku où nous filmions nos proches en train d’écouter le morceau pour la première fois.
dans Wooden home, nous avons filmé nos proches et leur mère apportant un plat lié à l’enfance. Une fois servi, ils mangent en silence.
ça parle de nous éternels enfants.
d’elles, éternelles enfants, également. »
Simplicité, intimité, beauté. Ces échanges de regards parfois intenses, parfois furtifs sont d’une force et d’une générosité incroyable, insondable, immensurable. Cette douceur est renforcée dans le clip réalisé par Jérome Guiot par ces tons sépias apaisants et ce format polaroid qui rassure et rappelle l’enfance. Bien sûr la chanson est formidable, encore une perle sur ce collier que tresse Cabane depuis le début de cette aventure avec ici deux voix sublimes et complémentaires, Kate Stables et Bonnie Prince Billy. Brancusi disait que « La simplicité n’est pas un but dans l’art, mais on arrive à la simplicité malgré soi en s’approchant du sens réel des choses. » On est ici prodigieusement près.
Cabane – la gomera