Allez-vous danser le The Dharma Jerks cet été avec ces nouveaux garçons de la place ? en tout cas cette Mary Anna attise les convoitises avec un morceau délicieusement nonchalant à écouter entre rosé et Ricard pour se mettre ‘torchon chiffon carpette’. On nous souffle dans l’oreillette que « The Dharma Jerks, en vrai, c’est 4 types qui ne peuvent pas se blairer et qui jouent de la musique pour éviter de se parler. C’est un batteur qui a la myxomatose mais qui espère lever des filles en valorisant son « côté punk », un guitariste aux allures germaniques qui veut se donner bonne conscience (et lever des filles), un chanteur super cool, mais seulement parce que c’est lui qui a écrit la bio et un bassiste contremaître qui snobe tout son monde et lit Le Point. En somme, The Dharma Jerks, c’est un peu comme la vie. Ça ne sert à rien, c’est pas toujours joli-joli mais t’aimes bien te dire de temps en temps qu’elle a quelque chose à te dire. C’est un goût de fumée sur tes doigts collants, du rouge qui tâche le nouveau chemisier de ta sœur, un brin de style sur du pastiche, une goutte d’alcool dans le microsillon d’un vinyle. »
The Dharma Jerks seront en concert le 23 septembre au Supersonic, peu de temps avant la sortie de l’EP, avec Wonderflu et Dirty Fences.