Planète Terre. Encore pour quelque temps. Peu de de temps. Ce n’est pas un épisode de Black Mirror ou de Planet Earth mais c’est tout aussi efficace. Après la mise en garde de Trupa Trupa, les 7 minutes de réflexion de l’ami Howard Hugues, La Féline en majesté lance un avertissement. Un de plus direz-vous, sans doute, mais elle fait monter la température avec un tube violemment doux, paisiblement effrayant au mid-tempo inéluctable.
Les palmiers sauvages du Sunset Boulevard meurent étouffés
2034, effet de serre, toute la Terre, cimetière assuré
Des chiens errants se traînent, l’eau commence à manquer Oh cette forêt, gorgée de sang que tu répands sans même y penser
One start, one end, one life, one land
Moi je commence à douter de cette réalité
Écoute le vent souffler longtemps
Qui fait semblant…
Morte saison, toucher le fond
Petit crabe écorché
Les hautes sphères s’enflamment pendant que tout crame
Sombre lumière, ô Lucifer, fais monter les degrés
Dans cette prison, sommes des millions, serrés, à tenter de respirer One start, one end, one life, one land
Moi je commence à douter de cette réalité
Moi je commence à douter de cette réalité
Regarde le ciel, tu t’émerveilles, tu fais semblantDiscographie
La Féline
Vie future, le troisième album de La Féline sortira à l’automne chez Kwaidan Records.
La Féline sera en showcase à la Maison de la Poésie (Paris) le 11 juin et en concert au Café de la Danse (Paris) le 12 décembre.