Vidéo : Mélodie Lauret – 23h28

23:28 J’ai encore tes yeux dans mes lèvres. Ça, c’est l’histoire de Mélodie, de Mélodie Lauret qui nous emmène en balade. Sensible et touchante, elle nous emporte avec le velouté de son flow. « Tout amour fait toujours une mauvaise fin, d’autant plus mauvaise qu’il était plus divin. » écrivait Baudelaire. Les ruptures sont assurément une source inépuisable de création.

Mélodie Lauret sera en concert le 7 septembre au festival Extimité (Pantin) et le 14 septembre à 19h au Vivier (Festival Artistique Social Populaire Éducatif) à Paris.

Mélodie Lauret – 23h28

23:28,
Il est trop tôt pour qu’on se quitte.
23:28,
La sensation d’un lendemain de cuite.
23:28,
22h fut il bien réel ?
23:28,
J’ai encore tes yeux dans mes lèvres.
23:28
Sous tes vapeurs de fumées saveur mentholées, pour planer, pour
s’aimer, dans quel sens, j’ai oublié
Sous nos ardeurs juvéniles, l’air de s’en foutre de tout, des secrets
chuchotés comme sous le ciel d’un mois d’août
Il fait trop nuit pour se voir, mais trop jour pour s’oublier
Comme si la vie est un cauchemar dont je viens de me réveiller
Cette attente de 2 semaines a durée 2 ans
Est-ce ta peau ou la mienne qui frisonne puissance 100 ? 
On a fait l’amour 1000 fois sans même se toucher
C’est pas le hasard j’y crois pas, suffit d’écouter nos rires sonner
Tout qui enivre, déjà trop ivre de nos bourrasques incontrôlées
C’est pas de ma faute, c’est l’air qui veut nous mener à se frôler.
Suffit de regarder ailleurs, le monde est grand, le monde est chiant
Suffit de regarder plus haut, le monde est beau, le monde bourreau
Sauf que tes yeux appellent tes lèvres
Et tes lèvres appellent tes yeux
Et depuis on n’a plus le droit de faire ce qu’on le veut ?
23:28, il est trop tôt pour qu’on se quitte.
23:28, la sensation d’un lendemain de cuite.
23:28, 22h fut-il bien réel ?
23:28, J’ai encore tes yeux dans mes lèvres.
23:28
Il était 23:28 quand tu es parti, j’lai pas deviné c’était écrit, 23:28