En écoutant Capital Crimes et en regardant les images du business des prisons, des laboratoires et laboratoires animaux captifs de zoo a surgi de la mémoire écolière ce poème de Paul Éluard dans son Capitale de la douleur. Toute l’infortune de ce monde pourtant immensément riche mais avide et cupide. « Et mon amour dessus comme une bête nue ».
Discographie
Andrew BirdSans rancune
Larmes des yeux, les malheurs des malheureux,
Malheurs sans intérêt et larmes sans couleurs.
Il ne demande rien, il n’est pas insensible,
Il est triste en prison et triste s’il est libre.
Il fait un triste temps, il fait une nuit noire
À ne pas mettre un aveugle dehors. Les forts
Sont assis, les faibles tiennent le pouvoir
Et le roi est debout près de la reine assise.
Sourires et soupirs, des injures pourrissent
Dans la bouche des muets et dans les yeux des lâches.
Ne prenez rien : ceci brûle, cela flambe !
Vos mains sont faites pour vos poches et vos fronts.
*
Une ombre…
Toute l’infortune du monde
Et mon amour dessus
Comme une bête nue.
Andrew Bird – Capital Crimes
« J’ai écrit Capital Crimes il y a plus d’un an au sujet de la peine capitale. Pendant un certain temps, on a fait passer des tests de QI à des condamnés à mort. Moins de 70, votre vie était épargnée, plus de 70 et vous étiez exécuté. Bien sûr, c’est absurde et on a fini par stopper, mais le fait que c’était pratiqué pendant un moment est alarmant.
Dorénavant, nous nous retrouvons avec ces arguments moraux, ces faux choix fallacieux selon lesquels les citoyens âgés devraient se sacrifier pour le bien de l’économie. Le gouvernement existe pour protéger et prendre soin de ses citoyens, surtout ceux qui sont les plus vulnérables, et non pour décider qui devrait être sacrifié. J’espère que la chanson traite la question plus éloquemment que ma prose ici.
« Si je vous laissais tomber, ce serait un meurtre » – les choses qui unissent notre société ne sont pas vraiment des institutions et des lois, mais l’humanité et la compassion de tous les jours. Une acceptation que nous sommes tous ensemble. Je pensais que c’était un single parmi d’autre jusqu’à ce que Matthew Siskin assemble cette vidéo et me fasse réaliser que c’est beaucoup plus universel que je ne le pensais. »
Andrew Bird proposait bien avant le confinement des sessions acoustiques dans son salon cathédrale « Live From The Great Room » avec des invités prestigieux comme Matt Berninger ou Chris Thile.
We’re a fine institution
We’re using a test to decide
Like some kind of sick solution
Who should live and who should dieIf I let go of your hand, it would be murder
Standing backwards blindfolded at the top of the stair
And you may wonder if I
I had assured her
It’s a bird’s world
Making figure eights all around the square
Let go of your hand
Stray from the laws of the landWhere’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?
Where’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?
Desert oceans keep on widening
It’s been this way since the Pleistocene
Where’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?Where’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?
Where’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?
Desert oceans keep on widening
It’s been this way since the Pleistocene
Where’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?Capital crimes
Nickels and dimes all across the floor
Ooh, oh, oh
No vital signs, oh
You scored too high
Now you walk the floor
We’ll meet on that fatal shoreWhere’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?
Where’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?
Where’s the shame?
Where’s the shame?
Where’s the sense of shame?
24 Jan 2025 | Paramount Theatre Austin (United States) | TICKETS |
Dates de concerts fournies par Bandsintown