A la première écoute de RDV à Téhéran de Julien Appalache, on est happé par ce son de clarinette, ce souffle vital aux accents de John Surman ou de Michel Portal sur cette introduction qui s’emporte et nous emporte, derviche tourneur musical en direction d’une forme de félicité. Ce rythme nous fascine, nous envoûte, nous ensorcelle mêlant passé, présent et futur. Le titre se coule en nous comme cette eau très présente dans ce clip réalisé par Thomas James, feu d’artifice sensoriel et méditatif sur la route de la cité de la joie. Infiniment.
Julien Appalache – RDV à Téhéran ft. Alec Spiegelman
« S’autoriser à prendre du temps. Du temps pour soi. Ne pas se laisser traîner par le flot de pensées négatives qui peut empêcher le mouvement, et définir un quotidien monotone.
Avoir la force de partir et d’abandonner ses routines, afin de se recentrer et de s’écouter pleinement. De l’instant naît tout simplement, de l’instant n’est tout simplement.
Le voyage à Téhéran n’est qu’un prétexte. J’y ai retrouvé mon frère iranien, Reza. Nous avons arrêté le temps, nous sommes partis au Kurdistan sur un coup de tête. Lâcher prise total, la confiance dans la vie est à son paroxysme. L’éveil se révèle et me fait plus que jamais briller. Avec aux vents et cuivres Alec Spiegelman que j’ai contacté car j’adore son travail et ce qu’il a apporté aux morceaux d’Okkervil River, Woods ou plus récemment Kevin Morby. Il a tout de suite compris là où je souhaitais aller. » Julien Appalache
Distance artificielle
D’un grand nombre
D’arrivée partielleRendez-vous à téhéran
ParticulièrementLe petit bateau
Des idées hautes
Ne renonce ni dans l’eau
Ni dans les fautesRendez-vous à téhéran
InfinimentLa fleur de l’éveil
Distribue ton soleilRendez-vous à téhéran
Infiniment