Vidéo : Emilie Marsh – Errance II – (La Nuit) Tombée De Haut

Emilie Marsh évoque en ces termes NEVΛDΛ, « c’est un road trip imaginaire et amoureux. Un voyage fantasmé. Le songe, la réalité vécue, tout se mélange mais peu importe: ce qui compte, c’est le périple. » Elle nous emmène donc en virée et l’on aime ses mots poétiques et rugueux. On erre avec de grandes bouffées d’air(s). On est happés par ces histoires de coeurs, de nuit, de héros, de mélancolie, de tatonnements et de détermination. Delphine Horvilleur écrit dans Vivre avec nos morts, « le rôle d’un conteur est de se tenir à la porte pour s’assurer qu’elle reste ouverte. » Avec Emilie Marsh la porte est grande ouverte.

NEVΛDΛ d’Emilie Marsh est disponible sur le label FRACA !!!

EMILIE MARSH ▼ ERRANCE II ▼ (LA NUIT) TOMBÉE DE HAUT

Longs les lundis
Longer la vie
Passer à côté 
Longue est la nuit
Pas mieux ici
Je n’ai rien trouvé

QUI ME SAUVERAIT DES EAUX
ME FERAIT NAGER PLUS LOIN
QUI M’AURA SUR SON DOS
DEMAIN

Alcool est pris
Jusqu’  à la lie
Voit les gens sombrer
J’aimais la nuit
Mais elle aussi
M’a laissé tomber

QUI ME SAUVERA DES EAUX
ME FERA NAGER PLUS LOIN
QUI M’AURA SUR SON DOS
DEMAIN
LA NUIT TOMBEE DE HAUT
PAS CELLE A QUI J’APPARTIENS
NUIT DES ANTI-HEROS
ETEINTS

Longs les lundis
Longer la vie
Passer à côté
J’aimais la nuit
Mais elle aussi

EMILIE MARSH ▼ DUNHILL ▼ ROΛD SESSION I

Paradis vert, essence dans les collines
Chemise ouverte, blue jean
Dunhill aux lèvres, lunettes noires de quel film
Sommes-nous les héroïnes

Au rétro un sourire que tu faisais pour moi, j’crois
Mais Tu disais toujours « Même à côté de toi
Tout le monde me manque
Tout le monde me manque
Et je ne sais pas pourquoi »

J’avance à vue, déviance dans les racines
Coeur brisé sous la frime
Dunhill à terre, trois coups dans la poitrine
C’est toi la carabine
Au retour un empire dévasté par le feu, je
T’écoute encore me dire que malgré mes grands yeux
Tout le monde te manque
Tout le monde te manque
Ce coeur est trop grand pour deux
Paradis vert, des rails dans les collines
Train qui passe dans les ruines
Dunhill amère au revoir dans la rétine,
C’était beau comme un film
Et quand je le regarde, j’ai le son qui revient, loin
Un mur qui se lézarde ta voix qui dit soudain
« Tout le monde me manque
Tout monde me manque
Et je t’ai manquée d’un rien »