Vidéo : Youth Lagoon – Idaho Alien

Je ne me souviens pas comment c’est arrivé. On plonge dans la baignoire de Trevor Powers dont le retour lui sauvera peut être la vie malgré la tristesse. En peu de mots, il raconte la solitude, le spleen, la dépression. Être un freaks au milieu de l’immensité de l’Idaho et comment échapper à ses origines. Fuir avant d’en finir. La douceur du piano et de la voix mêlée à la crudité des mots sont un uppercut radical mettant K.O ceux qui se plaignent au quotidien. Trevor Powers disait s’être perdu, on le retrouve en frissonnant de sa sensibilité exacerbée. « Mon esprit a toujours été un démon » affirme t-il. « Cela me dit des choses terribles, comme si je ne valais rien, que je suis moche ou brisé. C’est comme une télévision de motel bloquée sur une chaîne qui ne s’éteint pas, avec des publicités statiques et interminables en fin de soirée et des prédicateurs criant à la fin du monde. » Après de grave soucis de santé, il écrit énormément et jette deux albums et plus qui n’étaient « pas honnêtes ». Mais du dépotoir surgit le paradis avec notre cowboy de drugstore. C’est une renaissance, une fronde musicale qui redonne un peu d’espoir.

Heaven is a junkyard de Youth Lagoon sort le 9 juin 2023.

Youth Lagoon – Idaho Alien

Billy, come home.
And Billy, don’t stop.
Daddy come home.
And Daddy don’t talk.
Radio hides a shitty old cop.
Maybe I’m high and maybe I’m not.
There was sadness
coming through to you.
Wonder how I caught it…
Wonder how it started…
Angel in the garden,
the razor was sharpened.

I don’t remember how it happened.
Blood filled up the clawfoot bath and
I will fear no frontier.
I don’t remember how it happened.
Blood filled up the clawfoot bath and
I will fear no frontier.

Billy, come home.
And Billy’s no punk.
Daddy come home.
And Daddy’s on junk.
Videotape, a fisherman’s knot.
Filling the tub and waiting for God.
There was sadness in the water too.

Wonder who will find me.
Small stone in the quarry.
No one ever told me the end of the story.

Idaho alien,
Idaho alien,
Idaho alien,
don’t cry.

Idaho alien,
Idaho alien,
Idaho alien,
goodbye.