Oh merci. Ce nouveau disque comprendra onze titres inédits enregistrés en solo dont ce Mercy mis en images par Douglas Hart (The Jesus and Mary Chain) avec les modèles Mateen Ismail et Helena Gawrzyalska. Un clip épileptique qui suit à merveille la psalmodie hantée de l’ovni Vega mêlant couleurs et noir et blanc aux sonorités industrielles et bourdonnantes. Avec ces titres, Vega confirme qu’il n’était pas une étoile filante, cet album nous aspire tel un trou noir pour finalement nous donner un peu d’espoir face à la vacuité de l’époque, vers l’insurrection.
Liz Lamere précise, « Insurrection a été créé autour de 1997/98, après Mutator et avant la sortie en 1999 de l’album 2007, et capture l’énergie intense de New York dans les années 90, en proie au crime, aux meurtres, à la haine, au fascisme, au racisme et à la faillite morale. On peut entendre les âmes torturées flotter à travers cet album. L’angoisse de l’après-guerre du Golfe enveloppait toujours Alan. Il avait des pressentiments concernant une attaque terroriste majeure aux États-Unis, bien avant le 11 septembre. La naissance prochaine de son fils lui a fait prendre davantage conscience de l’état de notre monde. Toutes ces émotions se reflètent dans les sons qu’il a magnétisés. Et fidèle à la forme de Vega, il reste de l’espoir et de l’empowerment à travers les pistes. Au cours des presque trois décennies passées en studio avec Vega, nous avons enregistré beaucoup plus de matériel que les sept albums sortis. L’intention de Vega était d’expérimenter avec le son qui deviendrait la toile de la poésie reflétant sa vision de l’univers. Parce que l’objectif n’était pas de faire des albums, il n’avait ni calendrier ni contraintes et suivait librement les nouvelles voies découvertes au fil du chemin. »
Alan Vega – Mercy
- Sewer
- Invasion
- Crash
- Cyanide Soul
- Murder One
- “Fireballer Fever
- Genocide
- Chains
- Jet Lord
- Mercy
- Fireballer Spirit