Dans ce monde de chien, Terestesa pisse sur les plantes avec un rock racé, tortueux, parfois expérimental et bruitiste. Bella Faccia explore de multiples univers sonores à la manière d’un Andrea Laszlo de Simone en plus barré. Ce qui frappe à l’écoute de Bella Faccia, c’est sa liberté échevelée voir son anarchie assumée avec ces mélodies dégingandées. Brace n’a rien a voir avec l’exercice de sécurité dans les avions dont tout le monde se fout. Bien que le morceau soit enlevé, les paroles évoquent « les incompréhensions des rapports humains. Ces malentendus, causés par l’excessive rapidité de nos quotidiens qui deviennent des angoisses qui atteignent nos rêves. » Peut être que Terestesa sera d’accord avec le philosophe Paul Virilio qui avance que « la vitesse est une violence, non-sanctionnée, personne ne la contrôle. Et gagner du temps, c’est perdre le monde. »
Terestesa sera en concert les 17 et 18 mai à Belfort au FIMU, le 5 juin à Marseille (Le Makeda), le 7 juin à Tarbes et le 15 juin au festival Rio Loco ! de Toulouse.
Terestesa – Brace
Non ne hai più bisogno, brace
Il gusto di saliva in bocca, soffiare sulla brace spenta
Per mantenere la stanza riscaldata, riscaldare la stanza.
Risotto per cenaPer non lasciarsi andare sta notte, vi ho sognato andavate tutti assieme al mare
Ho la cera sulle punta delle dita, si appicciano alle corde elettrocalamita
I sogni si inseguono due sere di seguito
Svegliarsi con il piede sinistro, il mignolo storto.Come si spiaccicano i pensieri su gli occhi,
Come ri copre il sale sui visi
Tangenziali costruite per andare più veloce,
vedersi prima per perdersi di vista più in fretta
Come attraversano le tue bugie la gola,Il silenzio che secca la città
Restiamo in coda
Incomprensione
BraceSoffiare sulla brace, poi incomprensione
Soffiare sulla brace per mantenere calde le stanze
Incomprensione
Brace
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