Vidéo : Albin de la Simone – Et le temps s’arrêtait

On avait adoré le concert dessiné d’Albin de la Simone avec Lewis Trondheim à l’Opéra Undergound en juin dernier. L’amiénois racontant en chansons et avec moultes anecdotes son adolescence, ses premiers amours transis et son parcours sous les coups de crayons tendres du créateur de Lapinot. Toi là-bas ouvre l’album de souvenirs qui devait être un EP, « j’ai 16 ans, de corbeau noir, cheveux vermeil et long foulard. » Et puis l’introspection accouche d’un disque avec des chansons qui l’ont façonné comme ce Et le temps s’arrêtait d’Adamo ou des titres écrits pour d’autres artistes. On ne peut que vous inviter à lire Mes battements pleins de vie et d’humanité en écoutant Toi là-bas dont les réminiscences sont aussi un peu les nôtres.

Toi là-bas d’Albin de la Simone est disponible chez VF Musiques / Tôt ou Tard.
Mes battements d’Albin de la Simone est disponible chez Acte Sud.
Albin de la Simone sera en concert à l’Aqueduc de Dardilly le vendredi 18 avril.

Albin de la Simone – Et le temps s’arrêtait

Tu sautais de page en page
Dans le livre de ma vie
Un peu bohème, un peu sauvage
Tu allais, tu venais, ravie
Tu me quittais sans ambages
Pour revenir encore plus jolie
Tu soufflais quelques nuages
Et tu m’offrais une embellie

Et le temps s’arrêtait
Lorsque tu te posais
Chez moi
Chez moi
Le temps, lui, s’arrêtait
Oui mais, toi, tu passais
Pourquoi ?
Pourquoi ?

Tu ne passais jamais qu’en coup de vent
Mais tu me laissais pourtant
De quoi t’aimer
De quoi rêver
Jusqu’à la prochaine fois

Tu m’avais laissé ta malle
Pleine de chiffons, de falbalas
Oui, mais je vivais que dalle
Quand tu n’étais pas dans mes bras
Je suivais sur cartes postales
Les paradis où tu dansais
Et quand parfois, ça tournait mal
Tu pleurais, je te consolais

Mais quel supplice de Tantale
Mon amour pour ton amitié
Un jour, j’ai déposé ta malle
Chez le chiffonnier du quartier
Car j’avais le cœur tout cabossé

Et le temps s’arrêtait
Lorsque tu te posais
Chez moi
Chez moi
Le temps, lui, s’arrêtait
Oui mais, toi, tu passais
Pourquoi ?
Pourquoi ?

Tu ne passais jamais qu’en coup de vent
Mais tu me laissais pourtant
De quoi t’aimer
De quoi rêver
Jusqu’à la prochaine fois