Triomphe est le 4e album de La Féline et c’est ce qu’on lui souhaite, Triomphe est un petit bijou pop, une merveille ciselée avec délicatesse et profondeur. Mélodies entrainantes, de vrais textes et une voix, tout ça grâce à Agnès alias La Féline.
Quelle belle entrée en matière pour cette première soirée French Connexion #1 au théâtre Comédie Odéon à Lyon dimanche dernier avec Morpheus Production et À Thou Bout d’Chant.
On s’attendait au pire côté météo ce dimanche soir aux Nuits de Fourvière après le dantesque orage de la veille et sa foudre fulminante.
Diva du dancing La Féline ? Qui vient on chercher ? de la liberté ? des premières expériences ? des gens.
Avant la sortie de Tarbes le 14 octobre chez Kwaidan et Kuroneko et après la fontaine de jouvence Place de Verdun, La Féline se souvient de ses premiers émois musicaux avec Je dansais allongée véritable ascenseur émotionnel et miroir de notre adolescence.
La Féline ne perd pas la boule et la mémoire. Elle revient sur son adolescence tarbaise et sort ses souvenirs du placard.
Il y a des âges où le rapport à la mort se fait plus prégnant. La Féline réussit le tour de force d’évoquer un sujet grave qui nous touche tous un jour avec pudeur et sans gravité.
¿ Dónde este mundo va ? chante La Féline la mort dans l’âme. Et pourtant ce titre est sans doute le plus entraînant de son troisième magnifique album, Vie future.
Vie future de La Féline est sans doute le disque à emporter sur notre île en ce moment. Il dessine l’aube d’une autre humanité et permet de voyager au delà de Jupiter et de ses gaz obreptices.
On avait quitté Gontard moribond à l’hôpital. Le revoilà avec un message à caractère informatif qui rend hommage à ses chers disparus.
La Féline glisse sur sa lost highway avec cet Effet de Nuit ouaté et mystérieux, qui nous fait dodeliner doucement, osciller paisiblement, au petit matin quand on rentre grisé par la musique, l’alcool et les conversations qui ont refait le monde.
On le sait depuis son premier EP, La Féline a du chien. Néo-lyonnaise, elle a enregistré ces Palmiers Sauvages chez Benoit Bel aux studios Mikrokosm à Villeurbanne le tout mixé par Stéphane « Alf » Briat.
« L’art n’a pas d’enfance, il n’est qu’enfance. » affirmait Jean-Michel Ribes. La Féline dit adieu pourtant à la sienne en chanson avec un périple, un jeu de piste à la recherche d’une photographie, icône d’un temps révolu.
La Féline chantera Tarbes à Paris, plus précisément à la Maroquinerie le mercredi 18 janvier. Il sera question des années lycée, d’éclosion, de garçon, de danse, de panthère !
Dans le cadre de leur carte blanche à l’Opéra Underground à Lyon, La Féline et Bertrand Belin invitaient le Star Feminine Band pour leur deuxième concert en France avant leur passage à Bobigny (Canal 93) le 30 novembre et au Transmusicales de Rennes les 3 et 4 décembre prochains.
De la couleur avant toute chose. C’est amusant pour une carte blanche. Bertrand Belin et La Féline ont invité The Colorist Orchestra avec Howe Gelb puis la joueuse de oud syrienne Waed Bouhassoun, en duo avec le virtuose du ney Moslem Rahal.
Quand un grand carnivore rencontre une féline, cela donne une carte blanche en or. Bertrand Belin et Agnès Gayraud ont concocté une programmation unique pour l’Opéra Underground à Lyon du 13 au 21 novembre où vous pourrez picorez à la carte ou choisir l’intégralité de ce menu 5 étoiles.
Le magicien Arandel revisite le Voyage à Cythère de la fée Féline. Si vous avez envie d’une déflagration de douceur et d’un voyage immobile aux confins de votre espace intérieur, ce nouveau Voyage à Cythère vous comblera.
La Féline continue de provoquer l’extase musicale avec son Vie future qui fait partie des grands disques de 2019 chez Kwaidan.
Pour les lyonnais, l’Odéon tient une place particulière. Lieu culturel depuis 1907, fer de lance de l’aventure du réseau Cinéma National Populaire avec Roger Planchon, certains se rappellent encore de leur émoi devant la veste en croco de Nicolas Cage dans Wild at heart ou de la magistrale scène opératique finale de The Godfather : […]
Signée en 2014 par Marc Collin sur son label Kwaidan Records alors que tout le monde la laissait en cage, La Féline avait mis tout le monde d’accord avec son premier album. Les directeurs artistiques qui lui avaient claqué la porte au nez pourraient avoir des regrets.
On avait beaucoup aimé Adieu L’enfance, le premier album de La Féline il y a deux ans et on lit assidûment avec plaisir les chroniques d’Agnès Gayraud dans Libération comme celle sur l’immense Skeleton Tree de Nick Cave.
Comment ne pas évoquer un festival qui regroupe la crème des artistes français qui font la musique d’aujourd’hui et que SK* affectionne particulièrement.